Solidement formée dans des
académies, l’artiste a suivi des séminaires de céramistes professionnels, de
sculpteurs et de peintres, que ce soit au pays et à l’étranger.
Sa persévérance et son
travail assidu témoignent de ses capacités.
Les sentiments et les perceptions du moment suscitent sa fascination et son émotion.
C’est sa vie que de pouvoir fixer ces émotions sous forme de sculptures et de peintures…
Elle avait 17 ans lors de sa première exposition.
Gerda aime chercher et expérimenter, mais dès qu’elle a trouvé quelque chose de nouveau elle continue son chemin et aborde de nouvelles sources. D’où la grande diversité d’esthétique et de techniques. Sa thématique n’est pas toujours réfléchie ; les images s’imposent par elles-mêmes quand on s’ouvre à elles, dit-elle.
Bien que les images jaillissent spontanément, l’artiste continue à les modeler et à leur imposer une forme. Beaucoup d’œuvres sont basées sur la nature sans pour autant en être une copie évidente.
D’autres images sont nées du stress et de la tension, donnant lieu tantôt à des structures brutes, tantôt dans à une texture plus raffinée.
Elle se questionne : qu’est-ce que le bien et le mal ? Elle dévoile le dernier arbre et le protège en le cernant d’une maison. Elle le considère comme un symbole de ce monde déraciné.
Son œuvre est pure et universelle. Gerda est à l’écoute et construit son monde tel que le lui offre la vie, à travers des figures géométriques et unies parfois, mais tout autant ludiques comme les caprices de la nature.
Ne lui collez pas d’étiquette, ne la mettez pas dans une case ; elle entend rester créative autant que possible, tenter des expériences et relever des défis.
Entre-temps, ses œuvres sont à découvrir de par le monde : Hong Kong, l’Amérique, Dubaï, la Suisse, Paris, la Guadeloupe, Amsterdam…